L'Enfant de Lumière - Préface

Publié le par Djilali

Ce livre sera mon dernier Chant de Vie. Merci à la VIE de me donner les moyens de l’écrire en rayonnant de joie, de paix intérieure et de lumière.
 

Je vais essayer, en toute innocence, de retrouver “l’Enfant de Lumière” semé en moi par l’amour, plus ou moins conscient, que mes parents ont vécus en s’aimant. Ils étaient jeunes et, semble-t-il, très amoureux. Alors ils ont fait naître un petit gamin qui grandit en terre d’Islam au Maroc et dont le destin se joua sur cette terre africaine, d’où, paraît-il, partirent les humains bipèdes.

 

Enfant fait des quatre règnes – le minéral, le végétal, l’animal et l’humain – engendré à partir des quatre éléments fondamentaux – l’eau, l’air, la terre et le feu – qui furent mis en route par une force inconnue. Les hommes donnèrent à ces forces des repères dans leur peur et leur faiblesse, puisqu’ils sont le maillon faible de la nature : totems animaux, soleil, divinités protectrices, dieux, puis un “DIEU” unique, Créateur des mondes cosmiques dans lesquels notre planète, Terre, fut choisie, lieu privilégié des espèces vivantes et des règnes.

La peur engendra, chez l’homme, le besoin de se protéger et fit naître en lui un désir d’immortalité. Peuples et Cultures cherchèrent le moyen de répondre à la mort, pourtant inscrite dans le vivant comme source de création infinie. L’Egypte, pour ne citer qu’elle, en partant des quatre éléments (Eau, Air, Terre, Feu), les éthérisa à la pointe de ses pyramides pour donner au Pharaon la vie éternelle, le moyen de vivre en un “ailleurs” hypothétique, par embaumement. Ce qui permit, pour certains d’entre eux, d’êtres retrouvés 3.000 ans après sans traces de putréfaction. Les scientifiques du XXIe siècle se penchent sur cette pratique qui permettrait au corps de ne pas tomber en poussières, à coup de scanner et autres pratiques modernes.

Culturellement, si nous prenons notre destin d’homme à partir de la morphologie de notre main composée de cinq doigts, nous retrouvons les quatre éléments basiques au vivant, quelles que soient les espèces. Plus un cinquième doigt, qui semblerait correspondre à une recherche transcendantale de la matière vivante, afin de se sacraliser, par une spiritualité, qui serait l‘aboutissement du quatrième règne humain. Chargé de remonter vers ce Créateur démiurge, qui mit en place tout le Vivant émergé par les quatre forces fondamentales de la nature : gravitationnelles, électromagnétiques, interaction forte et interaction faible, qui lancèrent la merveilleuse évolution de toutes les espèces sur terre.

 

À 77 ans, dont 57 ans de survie après la terrible blessure qui faucha ma jeunesse, me sentant plus jeune que jamais, je vais essayer de retrouver en moi L’Enfant de Lumière fait de ces quatre éléments sous-jacents à tout vivant et de finir en apothéose le dernier parcours de ma vie de terrien qui fut nourri d’Orient et d’Occident, par le fait de ma naissance au Maroc, un certain 15 février 1931.

 

J’ai, dans un livre, édité à compte d’auteur, conclu ma vie en un “Show d’éternité”. Je ne trahirai pas ce chant de bénédiction et finirai ma vie en contemplatif, admiratif de la Beauté. Elle entoure à chaque pas, à chaque tour de roue dirai-je pour plus de modestie, ma vie depuis 40 ans sur un fauteuil roulant.  Il m’a tant appris, tant enrichi, que je serais bien ingrat de ne pas remercier LA VIE, CETTE GRANDE DAME. Elle m’offrit ce qu’il y a de plus beau et de plus riche, cette lumière intérieure qui me fit garder en mes profondeurs, l’Enfant de Lumière, caché en moi par un don du Créateur. Merci LA VIE. Donne-moi encore un peu de forces vives pour offrir, au Monde et à mes frères humains, ce sens des sens : Rester merveilleusement émerveillé, émerveillant, jusqu’à mon départ vers un … Ailleurs que j’aime déjà, comme j’aime… LA VIE sur terre, sur cette superbe planète bleue, que les hommes pillent et transforment trop souvent en poubelles, malgré leur génie à en découvrir inlassablement les secrets.

“Ne voudraient-ils pas devenir des dieux dans leur fol orgueil, se croyant en mesure de gérer la vie à leur guise ?” Folie destructrice dont il suffit de voir les dégâts au milieu de tant de belles conquêtes qui, si elles étaient mises au service du “Sacré” et du Vivant, nous embelliraient au lieu de nous abêtir.

Mais cela est une autre histoire. La mienne, je veux la mettre au service du bien et de la Beauté gratuite. Afin que mes pauvres yeux contemplent, d’un ravissement perpétuel, ce bien inestimable. Mon dernier cri sera fait de la Lumière que tout enfant est, avant de baigner dans l’univers fou et prétentieux des hommes et des femmes, robotisés par les pouvoirs démentiels fomentés par quelques-uns de leurs.

 

Plaise à DIEU que mes sourires d’Enfant de Lumière illuminent mes derniers jours sur cette Belle Terre-Mère qui me donna LA VIE. Je vais m’y employer en écrivant cet hymne à la Beauté, chanté par un vieil homme illuminé d’enfance.

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